AMEJDAM

Association pour la Mémoire des Enfants Juifs

Déportés des Alpes-Maritimes

Association Loi 1901,

N° 0061020214

Lily, déportée à 15 ans de Borgo San Dalmazzo, (convoi 64)

Ita, sa jumelle et Zysla Sierzantowicz déportées

à 14 et 18 ans, de Beaune la Rolande (convoi 15)

Participation de l’AMEJDAM  aux commémorations

L’action des membres de l’AMEJDAM ne se limite pas à la pose des plaques dans les établissements scolaires dans les Alpes-Maritimes. Ils participent également à différentes manifestations mémorielles dans les Alpes-Maritimes et ailleurs... 

Plaque apposée sur le mur du Lycée Jules Ferry

à la mémoire de 39 victimes de la guerre de 1939-1945

Cannes, Lycée Jules Ferry,16 mars 2006

 

La Mairie de Cannes a posé une plaque à la mémoire des élèves de ce Lycée , victimes de la Deuxième Guerre mondiale.

La présidente de l’AMEJDAM rappelle la déportation de Roger LEVY, élève de cet établissement, du seul fait qu’il était juif. 

 

Dépôt d’une gerbe au Clos Joli

10 septembre 2005

 

Après la marche, un petit groupe s’est réuni devant la maison d’accueil du Clos Joli, où des enfants juifs avaient trouvé refuge. Seul, Alfred Pryskulnik, a échappé à la rafle en se cachant à l’arrivée des camions.

Les noms des enfants arrêtés à Saint-Martin Vésubie, déportés et morts à Auschwitz ont été lus avant le dépôt de gerbe devant la maison, par le Maire, Gaston Franco. Dans ce village, comme partout en France, il y eu des juifs déportés et de juifs sauvés : c’est ce que rappelait l’attribution de médailles des Justes à des Saint-Martinois en présence de Richard Prasquier, Président de Yad Vashem, Georges Schnek, représentant la Résistance juive, Serge Klarsfeld et des personnalités du monde politique et religieux de la région.

Hommage aux 44 enfants déportés de la Maison d’Izieu

Paris, 30 juin 2006 

 

Le Maire de Paris, Simone Veil, Serge et Beate Klarsfeld, assistaient au dévoilement de plaques à la mémoire des enfants refugiés à Izieu, dénoncés et déportés sans retour. Une plaque rappelle l’identité des déportés, l’autre indique le nouveau nom de la place.

La Présidente représentait l’AMEJDAM.

Paris, plaque en mémoire des Enfants d’Izieu 

Yom Hashoah 2009

Allumage de six bougies par Simon Allouche, Ancien combattant juif, Roger Wolman, enfant caché, Charles Gottlieb, déporté,

 William Zékri, Président de Yad Vashem Nice, Simon Jurkiewicz, Président de la communauté Ashkénaze

Yom Hashoah

 

Chaque année, ces cérémonies se déroulent en présence de déportés, d’enfants cachés, de personnalités civiles, politiques (sans distinction de  d’appartenance) et religieuses : juifs, catholiques et protestants.

A Nice, la journée de commémoration de la Shoah est organisée par Yad Vashem, au cimetière juif du château. L’AMEJDAM participe en faisant connaître les visages d’enfants déportés des Alpes Maritimes; des photos sont présentés par les EIF (Eclaireurs israélites de France). Symboliquement, six déportés sont invités à allumer six bougies. Depuis 2008, les élèves des écoles juives et les membres des mouvements de jeunesse (EIF, DEJJ, UEJF) lisent les noms des enfants déportés de Nice

A Cannes, la Commémoration se déroule au cimetière de l’Abadie. Germaine Hejblum, ancienne déportée, est fidèlement présente. 

Borgo San Dalmazzo

Inauguration d’un mémorial, 30 avril 2006 

 

Borgo est situé sur le versant Italien des Alpes.

329 juifs internés dans ce village, dont la plupart venaient de Saint Martin Vésubie, ont été déportés à Auschwitz, via Nice et Drancy. 20 déportés ont survécu. Leurs noms sont inscrits en lettres verticales, sur le quai de la gare.

Un hommage a été rendu à des Justes Italiens. Jean-Louis Panicacci Président du Musée de la Résistance, membre d’honneur de l’AMEJDAM était présent ainsi que Inge Pénot et Michèle Merowka.

Voyage de la Mémoire à Borgo Dans Dalmazzo

2 septembre 2006

 

A l’occasion de la commémoration de l’Exode Biblique des Juifs ayant fui Saint-Martin Vésubie, et de la marche organisée au départ d’Entraque, les membres de l’AMEJDAM ont effectué un voyage à Borgo, puis le lendemain, une visite des synagogues de Saluzzo, Mondovi, Cherasco et Cuneo.

Luisa Giorda, Maire adjoint de Borgo San Dalmazzo, Jean-Louis Panicacci et les membres de l’AMEJDAM à Borgo San Dalmazzo.

Arrivés la veille de la commémoration, nous avons visité les lieux.

Le 7 avril, nous avons assisté à une très émouvante cérémonie, au cours de laquelle les noms des 44 enfants déportés ont été lus, un à un, par des enfants, puis, Roger Wolman a lu ceux des 7 adultes.

Un lâcher de ballons blancs portant chacun un nom de déporté et les voix pures des élèves entonnant un chant en yiddish clôturaient cette émouvante cérémonie.

Voyage à Izieu, 5-7 Avril  2008 

 

Roger Wolman, ancien pensionnaire de cette maison d’accueil, participe chaque année à la journée en souvenir des enfants déportés d’Izieu, morts à Auschwitz.

Du 5 Au 7 Avril 2008, une vingtaine de membres de l’AMEJDAM  l’ont accompagné dans son pèlerinage.

Roger Wolman et son cousin Henri,

tous deux partis d’Izieu avant la rafle.

Saint Léger, 20 juillet 2008 

 

Yad Vashem et l’AMEJDAM, soutenus par le Conseil Général, ont contribué à la pose d’une plaque en hommage à ce village de 80 âmes qui, de septembre 1943 à juillet 1944, a hébergé et sauvé une trentaine de fugitifs : réfractaires au STO, Libanais, et Juifs. Les villageois ont alors accepté de partager leur rations alimentaires avec les réfugiés pour ne pas éveiller les soupçons des autorités.

Dans les Alpes-Maritimes, seuls les villages de Saint-Léger et Braux ont, par le silence des villageois, sauvé tous « leurs » Juifs.

Paris, Place Moussa et Odette Abadi,

13 septembre 2008

Dans un square du 12ème arrondissement de Paris, une place porte désormais le nom de Moussa et Odette Abadi. Andrée Poch-Karsenti, Présidente des enfants et amis Abadi et Michèle Blumenthal, Maire du 12ème ont rendu hommage à ce couple qui a œuvré dans les Alpes–Maritimes et réussi à sauver 527 enfants de la mort programmée par les nazis : 527 enfants dont les noms ne sont pas inscrits sur les murs des écoles des Alpes-Maritimes.

La présidente, Michèle Merowka, et les secrétaires, Madeleine et Maurice Germain, représentaient l’AMEJDAM à cette cérémonie.

Les wagons de déportation et les noms de survivants, inscrits verticalement sur le quai de la gare

Saint-Martin Vésubie

 

La commémoration de « l’Exode Biblique » des Juifs fuyant Saint Martin Vésubie après l’Armistice signé entre les Italiens et les Alliés a lieu tous les deux ans, à partir du refuge de la Madone de Fenestre. Après la marche et la jonction avec les marcheurs italiens, au col de Fenestre, une cérémonie officielle regroupe les autorités civiles et religieuses au cœur du village.

13  septembre 2009

 

Une trentaine de membres de l’AMEJDAM effectuent l’ascension.

Des élèves du Lycée Estienne d’Orves, du Collège de Roquebillière et de l’Ecole Or Thora montent, accompagnés par plusieurs enseignants et par deux  professeurs du Lycée Masséna.

Associations représentées : CRIF Sud Est, Yad Vashem, Bnai Brith, France Israël, Passerelles, Musée de la Résistance Azuréenne

Parmi les marcheurs italiens, les maires de Borgo San Dalmazzo, Cunéo et Valdieri. Sandro Capellaro, Historien, et Vanna Pescatori, journaliste, ont pris la parole en italien. Michèle Merowka a parlé au nom de l’AMEJDAM. Traduction assurée par Jean-Louis Panicacci.

Jonction avec les marcheurs Italiens au sommet du Col.

Les historiens Italiens: Michele Calandri, Paolo Veziano, Sandro Cappelari. Adriana Muncinelli ; les Français : l’historien Jean-Louis Panicacci, Roger Wolman, Michèle Merowka, Roger Kramer, Joseph Sosnowski.

Plaque de la place Odette et Moussa Abadi

Plaque commémorative située à l’entrée de la Maison d’Izieu

Plaque rendant hommage

à Zoé David et aux villageois

Nice, Hôtel Excelsior, 9 octobre 2009

 

Cette plaque était attendue depuis de nombreuses années. Le Maire de Nice, Christian Estrosi, avait promis que ce lieu sortirait de l’amnésie dans laquelle il était plongé depuis 66 ans. Ce fut fait vendredi 9 octobre 2009, à 12H, en présence des autorités politiques et religieuses, d’anciens déportés, des enfants cachés et des membres de la communauté juive venus rendre hommage à ceux qui sont partis de Nice vers Pitchipoï… Ce monde inconnu dont on savait seulement qu’on avait peu de chance d’en revenir. 

Texte de la plaque, rédigé par S. Klarsfeld.

 

Pendant l’occupation allemande de Nice, de septembre 1943 à août 1944, plus de 3.000 Juifs, dont 264 enfants, furent arrêtés dans les Alpes-Maritimes, les Basses-Alpes et la Principauté de Monaco, et déportés par la Gestapo, en application de l’idéologie antisémite nazie.

Avant d’être transférées par chemin de fer au camp de Drancy, près de Paris, d’où elles étaient dirigées sur le camp d’extermination d’Auschwitz, les victimes avaient été internées dans l’Hôtel Excelsior, devenu annexe du camp de Drancy et réquisitionné par les Allemands en raison de sa proximité avec la gare de Nice.

Beate Klarsfeld et son fils Arno étaient également présents, ainsi que Tania,

la sœur de Serge.

Serge Klarsfeld, Président des FFDJF, Francis Lamy, Préfet des A-M ; Martine Ouaknine, Adjointe au Maire, Christian Estrosi, Maire de Nice, Simona Frankel Consul d’Israël, Eric Ciotti Président du Conseil général, Alain Belhassen, Président du CRIF, Rudy Salles, Président de France-Israël.

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